Dur dur d’être bébé

Je suis du genre à prendre mon temps, je ne suis pas une stressée des horaires même si, avec deux enfants, il est vrai que c’est parfois difficile de tout planifier. La vie est remplie de petits imprévus mais au final, on finit toujours par y arriver.

J’espère que je saurais apprendre à mes fils de ne pas courir après le temps, qu’il faut savoir profiter de chaque instant. Même avec l’école, le travail ou les rendez-vous médicaux, savoir s’organiser en restant zen nous feront toujours sentir plus épanoui dans notre corps et notre tête que de faire à l’arrache ou au dernier moment. Je n’exclue pas la spontanéité et l’imprévu mais il y a certaines choses dans la vie qu’on est obligé de faire, alors faisons les calmement et sans n’y voir que les contraintes auquel cas, notre humeur serait souvent morose.

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La vie de bébé, c’est le pied.

Au sens propre et figuré, je jalouse mon fils de 10 mois de réussir à mettre son pied dans la bouche. Non pas pour me ronger les orteils, non, mais pour la souplesse. Quoique dans mon genre, les quelques années de danse que j’ai à mon actif ont laissé des traces. Mon homme ne s’en plaint pas, d’ailleurs.

La vie de bébé, c’est l’insouciance.

Le stress et les obligations, il ne connait pas. son rythme à lui c’est dormir/manger/jouer/popoter/dormir. Rah, pouvoir faire la sieste quand tu veux, où tu veux et ne penser à rien ! Le plus important dans la vie de bébé, c’est de réussir à mettre tous les bidules qui lui passe sous la main à la bouche. Avec un peu de chance, il doit se dire qu’il finira par trouver quelque chose à manger. « Ah tiens des jambes. Ah tiens je la connais celle-là. Ouais ya du lait en libre service, vite je grimpe ! »

La vie de bébé, c’est une vie sans contrainte.

Stimulé par son environnement, il réalise des actions au gré de ses envies et ne s’ennuie jamais. Si les adultes savaient se contenter de choses simples, s’ils se laissaient davantage guider par leurs émotions et désirs, ils n’auraient pas le besoin de combler un manque en achetant le dernier téléphone à la mode. Un bébé trouve passionnant le fait de regarder le sèche linge tourner mais à la différence de nous qui regardons la télévision en mode veille, lui cogite énormément à ce qui se déroule sous ses yeux.

J’aimerais ressentir ce que mon fils éprouve lorsqu’il regarde, essaie, touche un objet. J’aimerais pouvoir apprécier la beauté du monde dans toute sa frivolité et légèreté.

Je crois que ça me manque… j’aimerais pouvoir voir (à nouveau) le monde comme les yeux d’un enfant.

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