Mardinutile #18 Puériculture

Aujourd’hui, je vais parler d’un sujet qui concerne tous les parents de jeunes enfants puisqu’ils sont la base même de la perpétuelle création de nouveautés en ce domaine: la puériculture.

De nos jours, qui n’a jamais entendu cette fameuse phrase de la bouche de ses parents/beaux-parents/tantes/la cousine germaine du beau-frère de la nièce de l’arrière grand oncle ?

Moi, de mon temps, on avait pas tous ces bidules!

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Rayez la mention inutile:
– qui ne servent à rien, plus inutiles tu meurs.
– qui coûtent bien trop cher pour ce que c’est.
– qui prennent trop de place…

Mais heureusement, on a aussi droit à une vérité: ils facilitent grandement la vie!

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Et c’est bien vrai. Que d’évolutions depuis le temps de nos grand-mères en nécessaire de puériculture. Notez que le terme nécessaire n’est pas tout à fait approprié car les industriels regorgent d’idées pour réussir à nous faire croire que le moindre gadget sera indispensable. Je dirais même, au plus il est cher, au mieux ils sauront convaincre qu’il l’est.
Je prends pour exemple le baby-phone dernier cri à 179€ qui fait caméra infra-rouge, webcam, talkiewalkie, boutons tactiles, qui se déclenche à la moindre respiration du bébé; et empêche par là même le parent de dormir (puisque ce dernier paniquera dès qu’il n’entendra plus rien).

Il existe bon nombre de « bidules » pratiques qui nous simplifie le boulot de parents comme par exemple les flacons pompes pour les produits bébés; le lit évolutif et les barrières de lit; la table à langer murale; les veilleuses musicales…

Sans oublier l’avènement des couches jetables. Terminés les langes, épingles à nourrice and Co, le plastique et le chimique annonce l’ère de la modernité. Le retour au naturel a vu les couches lavables revenir sur le devant de la scène: même principe que les jetables (scratchs, boutons pressions) mais réutilisables donc économiques. Ou comment allier moderne et écologie.

On sait tous, nous les parents, à quel point ça prend de la place un bébé, dans la maison (jouets, matériel de puériculture), dans la voiture avec tout l’attirail pour le voyage (le siège auto qui à lui seul prend plus de place qu’un adulte avec un bon popotin) ou encore dans le lit parental.

Cododo

 

Alors dès qu’on peut économiser une parcelle de place ou de temps, on le fait !

L’une des grandes évolutions qui a marqué ce siècle, qui fait à la fois gagner du temps et ne prend pas de place, ce sont les boutons pressions!

Salopette pressions

Oui, ceux là même disposés sur les salopettes. Une salopette est mieux qu’un ensemble puisque le petit bidon restera au chaud mais question changement de couches, c’est top galère. Avouons que sans eux, on ne s’embêterait pas à mettre des salopettes.

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Maintenant, j’aimerais juste qu’on m’explique un truc:

A vouloir trop simplifier la vie des parents, ne sommes-nous pas tombés dans l’excès?

De l’inutile à l’absurde, voici l’exemple même de la bêtise humaine: les boutons pressions…. sur un pantalon.

Pantalon pression

Je n’ai pas la prétention de mieux savoir changer une couche d’un autre parent mais, de mon point de vue qui n’engage que moi, n’est-il pas plus facile, simple, logique et rapide d’enlever totalement le pantalon lors d’un change plutôt que d’enlever puis remettre les boutons pressions?

En prenant en compte qu’il n’est pas rare que l’enfant changé se débatte et se démène pour descendre au plus vite de la table à langer, n’est-il pas plus long de s’emmerder à remettre les boutons que d’enlever le froc tout court?

Si par cette innovation, l’argument majeur était le gain de temps, n’est-il pas?

J’ai besoin qu’on m’explique !!

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A bas les boutons pressions, vive les fermetures éclaires ! (Coluche)

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Mardinutile

Fallait oser, je l’ai fait. A ton tour !

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Et chez CoraRoZ, on parle de quoi ce mardi ?

7 comments

    • Maman-Chat a écrit:

      Alors ça c’est marrant, j’avais lu le tag mais je n’ai pas fait attention aux personnes taguées. En plus je suis dedans ^^
      Je ne te garantis rien, il faut que je trouve le temps. Donc je le ferais un jour, mais je ne sais pas encore quand.

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