Boule de poil câline #4

Depuis toute petite, ma naissance en fait, j’ai toujours eu des animaux de compagnie: chat, chien, hamster, chinchilla et l’inconditionnel cochon d’inde. Mais j’ai toujours préféré et adoré les chats. Même encore aujourd’hui. Peut être parce que je suis câline et que j’ai énormément besoin d’affection, va savoir.

D’aucuns diront qu’un chat n’est pas affectueux (n’est-ce pas mon homme ?) et que si tu veux vraiment des câlins c’est un chien qu’il faut prendre. Je ne suis pas d’accord. Les chats aiment être caressés; ils donnent des coups de tête dans nos mains ou front contre front et ils ronronnent de plaisir. Et ils sont indépendants, pas besoin de les sortir sous la pluie, le vent, la neige…

Je me disais: quand je serais grande, j’aurais ma maison, et j’aurais un chat. Non en fait pleins de chats. Finalement, un seul c’est déjà bien puisque nous sommes dans un appartement.

Entre déménagements divers et le fait de ne pas être immunisée à la toxoplasmose, nous n’avons accueilli Fifi que fin août de cette année, j’en parlais justement > ici <.

***

Le plus heureux lorsque nous avons eu Fifi fut Tidoux. Mon petit homme de trois ans a toujours été fasciné par les animaux et les enfants: deux choses qui lui étaient totalement étrangères et qu’il ne pouvait voir que de loin.

Pourquoi il est heureux ? Car c’est un superbe compagnon de jeu, un compagnon de vie, un compagnon tout court. Lui qui a toujours été « seul », je l’ai vu (re)vivre depuis qu’elle est parmi nous.

Tous les deux, ils jouent à la balle, ou avec une ficelle ou n’importe quel jouet de puériculture tant que ça peut être balancé. Et si ça fait du bruit c’est encore mieux. Moi, la maman, j’essaie de les tempérer histoire de ne pas faire criser les voisins, mais les pauvres ont du se résigner depuis le temps, j’imagine.

Mais de les voir, j’ai quand même du mal à les reprendre puisque à aucun moment ils ne cherchent à mal, bien au contraire. Ils s’amusent, ils s’éclatent.

Fifi a mis quelques temps à trouver sa place et à part l’interdire de monter sur la table où l’on mange et dans le lit des enfants, elle a le droit de faire et d’aller où elle veut. C’est ainsi que le soir, elle dormait entre mon homme et moi, entre mes jambes ou les siennes et nous, trop gentil, on ne bougeait pas pour ne pas la déranger.

Mais depuis maintenant quelques jours, je me suis rendue compte qu’elle ne dormait plus avec nous. J’ai alors tilté que le soir, quand nous couchions Tidoux dans sa chambre, elle se retrouvait souvent enfermée avec lui.

Et pour cause, nous n’avions pas réalisé qu’elle avait trouvé sa place pour dormir: au pied du lit de Tidoux. Elle dort dans son lit mais uniquement quand lui-même est présent dans ce même lit.

Est-ce la couette qui est plus confortable ?

Est-ce le fait de ne pas se prendre des coups de pieds et être dérangée pendant son sommeil ?

Est-ce tout simplement pour être avec son « ami », son « petit maitre » ?

Je ne saurais répondre à cette question mais il est certain que pour le coup, ce deux là, ils font la paire.

*

Tichat, 8 mois et demi, est lui aussi fasciné par le chat: ça bouge, ça réagit. Bref c’est un jouet vivant !

Depuis deux semaines qu’il se déplace, il est irrémédiablement attiré par elle. Ou son frère, mais à ce niveau c’est de l’admiration pure et simple. Et hop c’est parti pour un coup de je-me-dandine-en-mode-chenille.

Le souci majeur étant qu’il ne sait pas encore qu’un chat peut avoir mal. Il arrive vers elle, et la chope purement et simplement avec ses petites mains et ne la lâche pas !

La pauvre Fifi hurle et se trémousse, me suppliant du regard de mettre fin à sa souffrance. Ce que j’accomplis aussitôt. J’ai appris à repérer les petits cris pendant que mon bébé éclate de rire.

Mais à aucun moment elle n’a lancé une patte avec des griffes ou l’a mordu. Elle essayait juste de se dépatouiller avant que j’arrive (c’est une affaire de secondes). En plus de cela, ce n’est pas pour autant qu’elle fuit lorsqu’elle le voit arriver. Elle est intéressée par lui, et attend de voir ce qu’il se passe… pour finalement se sauver dès qu’elle a été lâché. A moins que mon chat soit maso bien sur …

Pas plus tard que ce matin, Tichat pleurait sur la table à langer (j’ai eu la bonne idée de lui changer sa couche avant la tétée). Fifi s’est précipité pour voir ce qu’il se passait ! Alors qu’elle sait ne pas avoir le droit de monter sur la table à langer. Elle a avancé vers lui, dos courbé en me regardant en coin, guettant le moment où je la repousserais ou la gronderait, et s’est approché de lui pour vérifier… qu’il allait bien ? Je ne sais pas, mais elle m’a rendu un fier service. Dès qu’il l’a vu, il a été subjugué et j’ai pu le changer sans pleurs.

*

Ceci était mon instant de douceur pour P’tite Fée

7 comments

  1. kakou a écrit:

    J’ai adoré lire ton récit !
    J’adore les chats et je suis encore toute triste quand je repense à mon chat qui m’a accompagné pendant de longues années … Lui aussi dormait sur mes jambes, lui aussi sentait quand j’étais triste et venait se lover contre moi !
    Le chat est indépendant et vient quand il a envie c’est ça que j’aime !
    Trop mimi ta Fifi ! Tes enfants ont de la chance !
    Bisous

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