[Défi lecture 2015] Le peigne de Cléopâtre – Maria Ernestam

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Le peigne de Cléopâtre

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Voici le livre que j’ai lu au mois de janvier, Le peigne de Cléopâtre de Maria Ernestam. Va suivre ma première fiche de lecture de l’année 2015 en bas de laquelle j’indiquerais les livres que les personnes participant au défi ont lu, ainsi que les liens vers leurs propres fiches s’il y a lieu.

Pourquoi ce livre?

Lorsque je suis allée à la bibliothèque, je l’ai vu de loin avec sa couverture rose. Le titre m’a interpelé immédiatement car je suis une grande fan de l’Égypte.

D’abord déçue de découvrir en lisant le résumé que ça n’avait rien à voir avec la Reine Cléopâtre, j’ai finalement décidé de le prendre car il m’a beaucoup intrigué: une nappe rose, des fourchettes tordues et Cléopâtre dans le titre… quel est le rapport entre tout ça?

Le peigne de Cléopâtre, quelle drôle d’expression!

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Résumé

Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Chacun apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en décoration d’intérieur ou en comptabilité… et la PME se développe avec succès.

Chacun patauge quelque peu dans sa propre existence, en quête d’identité ou d’âme sœur, et trouve un réconfort non négligeable dans l’idée de venir en aide à autrui.
Jusqu’au jour où une vieille dame se présente avec une étrange requête : elle souhaite que Le peigne de Cléopâtre élimine son mari.

Difficile de résister à un filon qui promet d’être lucratif, et les candidats se bousculent bientôt au portillon.

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Mon avis: 8/10

J’ai adoré ce livre!

Au début, on a l’impression que ça a du mal à démarrer. Il y a beaucoup de détails avec des noms anglais donc difficile à retenir, et qui ne me parlait pas. Puis, on se demande: pourquoi ci, pourquoi ça? L’envie de savoir nous pousse à continuer.

Certains chapitres sont entièrement écrit à la troisième personne, si bien qu’on ne sait pas qui est cette personne justement: on ne le découvrira que dans le dernier tiers du livre.

Les trois amis se connaissent depuis très longtemps sans finalement se connaitre vraiment et c’est au fil des pages que le lecteur découvre leurs pensées, leurs passés, leurs épreuves. Tout est important mais ce n’est que dans le dernier quart que tout s’éclaire. Quand ce moment arrive, on tombe de haut, tout est remis en question, je suis même revenue en arrière pour relire et me rendre compte que je m’étais faite avoir.

Pourtant, on se rend compte qu’il reste 80 pages… l’intrigue n’est donc pas terminée? Eh non, on pensait avoir compris et finalement on en apprend encore! Si vous avez aimé des films tels que « Le Village » ou « La jeune fille de l’eau », dans lesquels le dénouement ne se fait qu’à la fin, vous ne serez pas déçus. C’est mon genre de film, et livre, préféré: celui où on ne comprend qu’à la fin et où on est si agréablement surpris.

L’intrigue est réellement bien ficelée, il y a des pièges comme par exemple ces fameux chapitres sans aucun nom à la troisième personne. On ne fait que des suppositions que l’on arrive finalement pas à vérifier.

L’aspect psychologique des personnages est mis en avant, et cela s’accentue au fil des pages et des révélations. Leurs enfances, distinctes mais essentielles si j’ose dire, sont parfois très clichées. Cela mis de côté, on apprécie quand même le livre puisqu’il y a les énigmes qui nous tiennent en haleine. Les dialogues sont parfois cocasses et exagérés, et certaines situations sont invraisemblables, d’où ma note.

Je ne vous en dévoilerais pas davantage car je ne voudrais pas faire de spoil qui gâcherait votre lecture.

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Quelques infos en vrac:

– 320 pages
– Disponible aux éditions Gaia
– Publié en septembre 2013
– 21€ neuf, mais disponible en occasion (Amazon par exemple)
– Autres titres du même auteur: Toujours avec toi (2010) et Les oreilles de Buster (2011)

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Vos lectures de janvier:

Chez Émilie: Charlie et la chocolaterie – sa fiche

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